Quelle étoile vous guide ?
J’ai voulu fuir la médiocrité. Gravir la montagne, monter en regardant le sommet de la montagne. Sinon, on tombe!
Quel est votre “refuge” réunionnais ?
Le Tampon restera toujours mon Heimat comme dit mon mari allemand. Heimat, en créole, ce serait « mon tit d’paradis ». Hélas, je sais bien que ce bout de terre n’est plus la petite ville de Yabs, modeste et parfumée, de mon enfance.
La touche glamour Réunion pour vous ?
Je ne conjugue pas du tout glamour et Réunion ! Notre île, telle que je l’aime, d’une façon fantasmée, de loin, est beaucoup trop profonde, dans toutes les acceptions du mot, pour se contenter d’un superficiel « glamour ». J’aime sa face austère, majestueuse et indomptable. Alors glamour, non. Je pourrais répondre « vanille » et « confiture de bibasses ». Mais ce serait très loin de ce que je garde de La Réunion, de ce qui fonde mon identité et mon authenticité revendiquées.
Un engagement pour une cause ?
Mes engagements sont quotidiens. Ce sont les petites actions, en marathon, qui sont compliquées. Je suis une fourmi ! C’est si difficile d’être à la hauteur sur la longue distance.
Une référence (un personnage, un livre…) ?
Mes frères et sœurs qui se sont sacrifiés pour que je puisse aller à l’école restent mes références. Ils m’ont poussée. Un homme me paraît de plus en plus admirable: De Gaulle! Quel homme de vision. C’est le plus actuel et le plus moderne de nos hommes politiques et… penseurs.
Les trois titres favoris sur votre play-list ?
Zamal! Texte magnifique. Belles harmonies lyriques. Mais La Rosée tombée m’accompagne aussi.
Un mot pour dire “La Réunion” ?
Nous ! « Not toute ensemb ».