Le petit prince de Saint Exupéry, L’étranger de Camus
Les trois titres favoris sur votre play-list ?
L’Antoine louisa (Balavoine). La cabane du pêcheur (Francis Cabrel). Ziggy (Céline Dion).
Un mot pour dire “La Réunion” ?
Mixité.
À cœur ouvert
Il est de la trempe des rebelles au grand cœur, façon Robin des bois. Face à la misère humaine qui suscite tant d’indifférence, Patrick Savatier se révolte et frappe aux portes des puissants. Il se révolte de la laideur des âmes, du superficiel, de l’égoïsme. Aux indignés de façade, il préfère l’action. Le parcours de Patrick en dit long sur son tempérament toujours tourné vers son prochain : premier régiment chasseur parachutistes, avec une formation d’infirmier psychiatrique ; bénévole au secours catholique ; éducateur en Guadeloupe auprès des handicapés mentaux des rue ; cofondateur des maisons de chômeurs en métropole ; responsable et organisateur de convois humanitaires civils en Bosnie ; initiateur de la création en Bretagne du restaurant des Cent culottes en faveur des plus démunis ; engagé pour la construction d’une école au Sénégal. En 1998, il ouvre une pension de famille. En 1999, il crée « Momom papa lé la » pour accompagner les femmes victimes de violence et les jeunes désœuvrés. Dans sa camionnette reconnaissable parmi mille flanquée du logo de l’association, Patrick sillonne les routes et sollicite aussi bien la conscience des responsables politiques que la générosité des chefs d’entreprise. Et voilà comment ce Robin-peï entasse ses « butins » au seul profit des plus pauvres : dons, provisions alimentaires, objets et meubles de récupération… Parce que la dignité n’est pas négociable, Patrick et sa compagne Sabrina ont créé de bric et de broc un refuge niché au pied des montagnes salaziennes pour accueillir les malheureux qui, accidentés de la vie, finissent hélas par se retrouver au bord du chemin, exclus de la société. Ceux-là, trop nombreux, trouvent chez Patrick et Sabrina plus qu’un regard, davantage qu’un toit : un grand cœur!
Patrick Savatier
est né le 5 décembre 1960.
Il est engagé pour l’association humanitaire «Momom papa lé la». www.facebook.com/momonpapalela