Quelle étoile vous guide ?
La perpétuelle envie d’être utile. Et le regard de mes enfants. Qu’ils restent fiers de leur père est en soi, la plus grande de mes ambitions.
Quel est votre “refuge” réunionnais ?
J’en ai plusieurs, qui me rappellent mon enfance. Si je devais en retenir deux, ce serait l’arrière-pays des Plaines, ses fougères, ses petites maisons créoles colorées, où nous passions en famille la plus grande partie des grandes vacances et l’Hermitage, ses plages familiales préservées, lieux à pique-nique et à retrouvailles heureuses où on parle fort. Et puis bien sûr, Bras-Panon, son centre et son champ de foire, qui m’ont vu grandir, où résident encore mes parents, reste cher à mon cœur.
La touche glamour Réunion pour vous ?
Les sourires d’Air Austral, bien sûr !
Un engagement pour une cause ?
À titre personnel, je soutiens depuis plusieurs années « Un avenir ensemble », une association nationale qui met en relation des parrains et des jeunes de quartiers défavorisés porteurs d’un projet (scolaire ou professionnel). Je crois profondément que chacun a le droit d’exprimer ses ambitions, quels que soient ses moyens dans la vie. Sur le plan professionnel, avec Air Austral, nous soutenons cinq associations locales qui viennent en aide à l’enfance défavorisée. C’est un honneur d’aider la terre qui nous a tout donné, il rejaillit sur toutes nos équipes.
Une référence (un personnage, un livre…) ?
Edmond Albius, pour le don qu’il a fait à La Réunion, la découverte de la fécondation de la vanille, à l’âge de douze ans, une avancée dont il n’a tiré aucun profit ; le Préfet Georges Eugène Haussmann, qui a reconstruit Paris au 19e siècle, ses grands boulevards, ses parcs – déjà pour des objectifs de développement durable et de santé publique – et, s’il faut choisir un livre, la biographie d’un grand Homme, « Un long chemin vers la liberté », de Nelson Mandela, un hommage à l’abnégation, la conviction et l’humilité.
Les trois titres favoris sur votre play-list ?
Au nom de mes pères (Davy Sicard),
Les deux guitares (Charles Aznavour),
et, comme tout le monde, Happy (Pharrell Williams).
Un mot pour dire “La Réunion” ?
Anlèr. Une façon de traduire apothéose.